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Lundi (13/10/03)
THE END
Voilà, c'est la fin de ce joueb là, c'est fini, terminé!!!!!!!!!! C'est le dernier article que j'écris ici. Mais attention, un nouveau joueb a pris sa suite... Aliénor est de retour mais juste quelques rues plus loin... Disons qu'elle a déménagée... Au revoir... p.s: je ne vais pas écrire le nom de mon autre joueb sur ce site et ceci pour des raisons personnelles, si vous désirez connaître l'adresse de mon nouveau joueb, contactez moi par e mail...
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Ecrit par Alienor, a 13:46 dans la rubrique "Le journal d'alienor".
Mardi (16/09/03)
Rire...
Mon week end à Toulouse s’est bien passé. En fait non, je ne vais pas dire qu’il s’est bien passé alors que ce n’est pas vrai. Plus précisément, c’est dans ma tête que ça ne s’est pas très bien passé. C’était sympa mais voilà, j’avais pas la tête à sourire et à parler (ce que j’ai pourtant fait.) Comme d’habitude, je souris, je parle même si le cœur n’y est pas mais surtout j’écoute, j’observe, parfois d’un œil distant parce que je me suis perdue en route. Je me suis fait chié en fait. Marianne n’est pas rigolote. Elle ne dit pas grand chose. On a pas nos longues crises de fou rire habituelles et nos longues discussions animées. Ca doit être parce qu’il y avait Max. Elle est pas pareille. C’est pas grave. Je la rappellerai quand son euphorie sera revenu parce qu’en ce moment elle est ennuyeuse comme la pluie. De mon coté, j’ai vraiment besoin de me changer les idées pour éviter de me retrancher dans mon coin et elle est loin de m’y aider. Ces derniers mois, j’ai eu grandement tendance à broyer du noir, à ressasser des mauvaises pensées et j’ai un très grand penchant pour la paranoïa (même si ça s’est quelque peu arrangé.) Je fais des efforts quand même. C’est pour cela que je dis que j’ai besoin de voir du monde. La solitude est mon pire ennemi. J’ai besoin de rire, de m’évader de cette obscurité qui s’empare de moi lorsque je me retrouve un peu trop longtemps toute seule. Il faut que je positive, que je m’imagine l’avenir plus joyeusement, que je fasse des projets. Il faut que mon cerveau soit sans cesse divertit par quelques choses pour ne pas qu’il se laisse envahir par mes contrariétés et mes sombres idées. Vous voyez, je fais des efforts (ça me coûte beaucoup.) Quand je me mets à réfléchir (c’est tout de même inévitable), je me concentre sur des choses gaies. J’oublie mon copain, j’oublie ma crainte de me retrouver seule, j’oublie mes diverses lamentations, j’oublie la petite appréhension que j’ai de me retrouver à Toulouse: je redoute l’ennui et la solitude. Pour le moins, j’essaye et je peux vous dire que ce n’est pas toujours évident. Un peu comme ce week end où je n’ai pas vraiment réussi à faire abstraction de tout cela. En plus, de voir Marianne et Max toujours l’un sur l’autre me pince un peu le cœur. Ce n’est pas de la jalousie. Juste de l’envie. Quelle différence me direz vous ? Je considère l’envie moins malsaine. On n’en veut à personne en particulier, on désirerait juste être un peu dans le même cas. C’est moins ciblé pour moi. J’envie Marianne et Max parce que j’aurais tellement aimé que ça se passe mieux entre moi et Chris. J’aurais aimé le voir plus souvent ect… (Je ne m’épancherai pas sur le sujet.) Par contre, en aucun cas je ne suis jalouse de Marianne parce qu’elle est avec Max ou réciproquement. Vous saisissez ? Aujourd’hui, j’avais plus(ssseeee) le cœur à rire. Demain, je vais à Pau, pour faire de la paperasse. C’est long et chiant. Ca n’est jamais comme il faut mais c’est incontournable. On ne peut pas échapper à toutes ces tares de notre société si on veut pouvoir profiter de ces avantages. Tiens je ferai un article sur ça prochainement : sur les gens qui crachent sur la société et les moutons qui suivent le troupeau alors qu’ils sont les premiers à grappiller des centimes un peu partout et qui ne survivent que par elle. Ca me fait horreur… Bref, suite pour plus tard. Donc, je vais à Pau pour m’occuper de papiers administratifs et après je vais allée voir Hélène. Hélène c’est une fille que j’aime bien parce que je rigole à longueur de temps avec elle. Je l’ai rencontré en début d’année dernière, elle était en anglais avec moi et le courant est bien passé entre nous deux. Depuis, on se tient au courant de nos vie respectives et je passe la voir de temps en temps, quand je suis de passage sur Pau. J’ai tout de suite accrochée avec cette fille là. Je me souviens d’un de nos premiers fou rire. On était en labo. Une salle avec des bureaux séparés par des petites cloisons et affublés d’un casque et d’une cassette pré-enregistrée qui déblatère les règles de la prononciation anglaises sur laquelle on était sensé répéter les exceptions linguistiques pour s’entendre et pouvoir s’auto corriger par la suite. (on reprend la respiration) Passionnée par cette petite cassette qui tournait devant elle, elle a commencé à me raconter une petite anecdote qui lui était arrivée le veille: son chat lui avait ramené un pigeon mort sous son lit et elle me décrivait la cascade de péripéties qu’elle avait eu pour l’en retiré. Ca paraît platonique écrit comme ça mais qu’est ce qu’on riait… L’étudiante qui nous guidait nous demandait gentiment de nous calmer mais c’était presque impossible tellement le rire qui nous secouait était ancré sur notre visage et dans notre corps. Et plus elle rajoutait des détails et avançait son récit, plus le sol se rapprochait dangereusement de nous. Nous étions pliées en deux pour essayer d’étouffer nos rires et de ne pas déranger le reste du cours. Un vrai fou rire, qui vient du cœur. Un de ceux qu’on eût préféré qu’il ne se déclenchât point en ces heures là. Un de ceux qui nous donne peine à faire taire. Un de ceux qui nous font que notre journée fut loin d’être gâchée.
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Ecrit par Alienor, a 22:10 dans la rubrique "Le journal d'alienor".
Vendredi (12/09/03)
News
Ce soir je pars à Toulouse. Je vais chez Marianne. Elle a un appart là bas maintenant. Max est là bas aussi. Ils sont partis tous les deux hier dans le van de Max. Marianne sort avec Max depuis cet été à peu près. C’est cool. Tant mieux pour eux. Ils devaient repeindre un peu son appart parce qu’il est un peu miteux paraît-il mais ils ne s’étaient pas encore attelés à la tache à 16 heures de l’après midi, quand je l’ai appelé. Entre nous, je m’en doutais bien… Je vais passer le week end à Toulouse parce que je commence à tourner en rond ici. Ma ville, ma si jolie petite ville est un peu spéciale. Moi, pour ma part, j’ai du mal à y passer plus de cinq jours sans commencer à déprimer. Le temps a une autre dimension, cinq jours se transforment en deux semaines. Je suis rentré mardi dernier d’Hossegor et j’ai l’impression que ça fait une éternité. La plage, la mer, nos soirées arrosées, la centrale, les journées vaseuses, les paninis à quatre heures de l’après midi et les nombreux squattages éparpillés ; toute cette ambiance qui m’a suivit durant cet été me semble tellement lointaine... Et pourtant, il y a moins de dix jours à peine, c’était mon quotidien. Maintenant que je suis rentrée, je m’ennuie, mais alors je m’ennuie. Qu’est ce que je peux m’ennuyer… Moi j’ai envie de voir du monde, de faire la fête, de rire. Oui de RIRE. C’est très important pour moi de rire, j’en oublie mes contrariétés, mes larmes et mes déceptions. J’ai envie de rencontrer des gens, de parler avec eux, de les écouter et d’échanger 1001 points de vie. Je voudrai courrir l’Europe. Mais Toulouse ce week end fera très bien l’affaire. Je vais enfin faire un peu la fête. Ca fait longtemps (dix jours). MAX : Max c’est une des personnes les plus fantastiques que je connaisse. Je commence à le connaître un peu maintenant. On a passé presque tout le mois d’août ensemble donc forcément… En plus, il s’est (plus ou moins) confié pas mal de fois à moi, parfois bourré, parfois emporté dans l’exaltation de ces histoires. On ne s’est même pas pris la tête une seule fois pour quoi que ce soit de tout l’été. Tout s’est parfaitement bien enchaîné. Il a 26 ans. Je ne sais pas vraiment par où commencer. Il habite à ### comme moi (### remplace le nom de ma ville, vous l’aurez compris). Il a un truc spécial, bien à lui, une sorte de magnétisme qui fait qu’il ne laisse personne indifférent. Tout le monde l’aime bien. Les filles en sont folles, et il a des potes aux quatre coins de la France prêt à le recevoir dès demain. C’est peut-être son petit air désinvolte ou… J’en sais rien. Il lui arrive toujours les histoires les plus insolites possibles. Sa vie est une succession d’anecdotes abracadabrantes. Moi j’adore l’écouter. Il me raconte toujours plein de petites histoires qui lui sont arrivées. Il m’émerveille. Il est ouvert au monde. C’est un peu comme un grand frère, il est attentionné mais il fait attention à ne pas s’immiscer dans ma vie et mes décisions. Je crois qu’au fond j’aimerai que ma vie ressemble plus ou moins à la sienne. (èC’est à cultiver…) Je vous parle de lui parce que sans le savoir, il m’a redonné le sourire. Il m’a montré pleins de bons cotés qui font partis de la vie. Il y a toutes ces galères mais il y a aussi tous ces petits rien qui ensoleillent ta journée. Il y a l’espoir d’une vie enivrante. Ta vie c’est un peu comme une journée : elle ne sera que ce que tu décides d’en faire. Quand je commence à me laisser aller à mes idées noires et désespérées, je repense à tout ça, à tout ce qu’il m’est permis de réaliser. A tous ces bons moments que je vais encore passer et à tous ces gens que je vais rencontrer. Y’a pas mal de Carpe Diem aussi dans tout ça… Pourtant, même en sachant ça, ### (è ma ville) est très nuisible pour mon état. C’est inexorable, dès que je reviens ici, peu à peu, ma vie se renferme et mon avenir s’éteint. Rien que de savoir que je pars dans peu de temps, un vrai sourire se scotche à mes lèvres. L’avenir redevient possible et la vie se reteinte de couleurs éclatantes. J’en oublie Chris, mon copain. Il faut que je l’oublie tellement son indifférence me fait mal. L’indifférence dont je parle n’est pas la même que celle que vous vous représentez à ce moment même où vous me lisez. C’est une indifférence presque inconsciente. Je ne peux même pas lui en vouloir de me faire tant de mal. Je sais très bien qu’il n’aspire qu’à rester chez lui même s’il a repris les devants ces derniers temps. Je suis contente pour lui qu’il ai retrouvé Max. Max et Chris sont très amis en fait. Et Max l’aide à sa façon à se sortir de l’endroit où il s’est enfoncé. Il le pousse à sortir et à voir du monde. Tant mieux. Pour ma part, je ne veux plus l’entendre parler. Je sais que ça me replongerai encore pendant une semaine dans une déprime passagère infecte. C’est ce que j’ai remarqué : maintenant, il me faut environ 8 jours sans nouvelles de lui pour le zapper un peu. Avant, j’attends inlassablement de le revoir. Et quand je le vois je suis plus qu’heureuse. Je suis bien chiante avec cette histoire inconsistante qui dure et qui dure. Toujours au même rythme, avec quelques accélérations suivies de ralentissements. C’est toujours la même chose, les choses se passent toujours de la même façon. Je n’ai rien encore changé. De ce coté là, je souffre d’une inertie flagrante. Je sais qu’il faut que je le quitte. Mais je ne veux pas l’appeler moi-même, je préfère attendre qu’il se manifeste pour lui parler. Je me vois mal l’appeler, lui demander de descendre sur ### pour lui annoncer qu’il vaut mieux qu’on en reste là. D’un autre coté, ce petit jeu pourrait durer longtemps… Bon c’est promis, je l’appelle dès que je rentre de Toulouse. Et puis d’ici là, il se sera peut-être manifesté.
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Ecrit par Alienor, a 20:18 dans la rubrique "Le journal d'alienor".
Samedi (06/09/03)
Depuis tout ça...
Depuis que j'ai écrit ces trois articles, beaucoup d'eau à couler sous les ponts. Beaucoup d'eau en si peu de temps. Je ne sais pas ce qu'il vraiment passé, s'il y a eu un déclic ou autre chose mais je vais beaucoup mieux dans ma tête. Je souris. Je suis contente. Je ne déprime plus. Même plus du tout. Je fais un peu le ménage chez moi et dans ma tête. Le week end dernier je suis repartie à hossegor avec Max, voir Marianne, c'était bien sympathique. Dernier bol d'air avant la reprise de tout ce gros bordel. Bon, ce fut trois soirées, trois grosses cuites, comme d'hab. Malgré tout, lundi, on est parti à Bilbao (je vous passe les détails de notre escapade) voir le musée gugemheim. Il est immense. Je vais certainement devoir y retourner. Ah oui, j'oubliais, le musée était fermé le lundi... Sinon, j'ai vu Chris, mon copain, l'autre soir. On a pas mal discuté. Il m'a parlé un peu mais c'est plus du déchiffrage que je dois faire. Il commence une phrase et sa fin est toujours sous-entendue. Malgré tout, j'ai compris quelques trucs. Il était adorable. A propos de mon article précédent, j'y travaille. De toute façon, je serai à Toulouse l'année prochaine et lui à Pau donc y'aura pas photos. Moi je ne veux pa de relations à distance. Et puis je suis jeune et j'ai envie de m'amuser et surtout d'avoir l'esprit libre. C'est chiant parfois d'être attachée à quelqu'un comme ça. En attendant j'essaye de le comprendre et d'en profiter encore un peu. Mais je vous parlerai plus longuement de tout ça plus tard. J'aime pas écrire dans cette salle. J'écrirai chez moi et je viendrais vous poster mes articles dans deux ou trois jours, pas plus, c'est promis.
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Ecrit par Alienor, a 11:42 dans la rubrique "Le journal d'alienor".
Et ça pense, encore et toujours...
Vendredi 29 août 2003 : Faut que je le zappe. Je le sais. Je n’en ai pas envi. Je suis amoureuse. Mais je suis bien trop jeune pour être amoureuse. Je ne peux plus être dans cet état de léthargie permanente à m’interroger si je l’intéresse ou pas, s’il en a quelque chose à foutre de ma gueule ou non. Faut que je vive avant. Je ne peux pas être amoureuse. Ca ne me réussit pas. Il me faut quelqu’un de bien. Quelqu’un que je n’aime pas. Je ne peux pas continuer comme ça. Faut que je le zappe. Je le sens. Il faudrait que j’y arrive. J’aimerai qu’on en reste là mais qu’il le regrette un peu aussi. Je ne sais pas ce qu’il m’a fait. Il ne doit pas le savoir non plus mais je ne peux plus rester comme ça. C’est un fait concret. Je ne veux plus de lui. Je veux me forcer à l’oublier. Il a trop d’influence sur moi et je ne peux plus le supporter. Passer des jours et des jours à guetter mon portable, à guetter que ces trois petites lettres s’inscrivent pour décrocher bien trop heureuse pour comprendre ce qu’il m’arrive. Ne pas l’appeler pour ne pas qu’il croit que je suis attachée à lui. Ne pas l’appeler de peur de le déranger, de peur qu’il n’ait pas envi de m’entendre, de peur qu’il n’ait pas envi de me voir. Je l’apprécie beaucoup trop pour que ça continue. J’ai tellement peur de le décevoir que je m’en oublie moi même. Et quand j’essaye d’être moi je me sens ridicule. Comme il le dit, il y a toujours une personne qui est plus amoureuse que l’autre et là c’est moi mais j’ai l’impression que le décalage est bien trop important. Je voudrais pouvoir l’intéresser. Je voudrais pouvoir l’étonner, le surprendre mais il a trop d’emprise sur moi pour que je puisse faire quoi que ce soit, pour que je puisse articuler le moindre mot. Je suis trop jeune pour être amoureuse de lui. Je veux redevenir la fille intelligente et insaisissable que je sais être. La petite personne mystérieuse et discrète, souriante et alerte. Je ne me supporte plus dans cet état là, plongée dans une béatitude infinie. C’est terminé. Ca me fait mal de le penser en même temps. Je voudrai tellement le captiver mais je n’y arriverai pas comme ça. Je ne veux plus être la petite gamine à qui on apprend tout. Je veux connaître et savoir aussi. Je veux montrer que je suis grande moi aussi, que j’ai vécu mes expériences. Et pour cela il faut que je les vive, de mon coté. Sans barrières, sans limite et sans retenue. Je veux redevenir parfaitement indépendante et maîtresse de moi même. Tout ça ne peux plus durer. Il y a un sens unique dans cette relation que je ne peux plus supporter et qui l’énerve. Il faudrait que je m’affirme mais je ne sais pas quelle serait la meilleure manière. La seule que j’ai trouvé c’est de pouvoir le surprendre et je n’ai pas assez de cartes en main pour pouvoir le faire, à TOUS les points de vue. C’est clair comme de l’eau de roche, je ne veux plus de lui. Je voudrais que ça se termine dans l’élégance, la tendresse et l’estime. Je voudrais qu’il reste un goût indescriptible d’inachevé. Que résiste avec le temps une envie de parfaire et de découverte amèrement laissée à l’abandon pour des raisons bien trop futiles. Ca c’est encore possible. Et puis si j’arrive à l’oublier totalement tant mieux. C’est pour mon bien que je ne veux plus de lui. Je crois que si on ne la pas compris au travers de ce que je viens d’écrire alors seul moi peux le comprendre. Je n’arrive peut-être pas bien à exprimer ce que je voudrais dire mais ça ne fait plus aucun plis pour moi. Je veux effacer cet impression qui s’est confortablement installée avec le temps. Je veux anéantir l’image qu’il pourrait avoir de moi à l’heure qu’il est. Ce n’est pas la vrai. Les couleurs ont été altérées par une lumière trop intense. Ma fraîcheur s’est asséchée. Je ne suis plus moi. C’est ce qui me dérange le plus. Ca me dérange à tel point que je veux que ça se termine, moi, plus amoureuse que jamais. J’ai l’impression d’être une amoureuse transie et ça je ne peux pas l’accepter. La vie est bien trop courte pour se morfondre et continuer à espérer dans le plus noir recoin de son canapé. Moi je veux vivre. Bon c’est bien joli de monologuer de la sorte mais il va falloir mettre à l’œuvre cette malheureuse entreprise… Qu’est ce que je vais dire ?Qu’est ce que je vais raconter ? ET SURTOUT, EST CE QUE JE VAIS LE FAIRE ? Je saurais ça très vite et ça dépendra uniquement de lui la prochaine fois que je le verrai. Je suis quand même dans le flou total !!!
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Ecrit par Alienor, a 11:30 dans la rubrique "Le journal d'alienor".
Y'a des jours comme ça...
Mercredi 27 août 2003 : Je suis toujours chez moi. J’écris. Je pense. Je lis. Je mange. Je dors. J’attends. J’attends que le temps passe. J’attends surtout qu’il m’appelle. Je voudrais savoir ce qu’il pense. Je dis je voudrais parce qu’on ne dit pas je veux. C’est mon arrière grand mère qui disait ça. Elle disait aussi « te fais pas d’bille ». Et puis elle est morte. Un vendredi. Et moi ça ne m’a rien fait. Je n’ai pas pleurer. Je ne l’ai pas regretté. Peut-être que j’étais trop petite. Je n’étais pas si petite pourtant. Mais je le savais. Je savais qu’elle allait mourir. Je me le suis dit la dernière fois que je l’ai embrassé ; c’est peut-être le dernière fois que tu l’a vois que j’me suis dit. Ce fut la dernière fois. Elle m’a dit ne m’embrasse pas, je suis malade mais je l’ai fait quand même. Heureusement. Je ne l’ai plus jamais revu. Elle doit être moisi dans sa tombe à l’heure qu’il est. Décomposée. Ses os dénudés de chair. C’est dégueulasse ce que j’écris. Et moi je pourrais continuer durant des pages et des pages rien qu’en écrivant ce genre de conneries obscènes. J’ai besoin de parler. Je le sens. J’ai besoin de dégorger ces vapeurs égarées qui hantent mes cordes vocales. Je pourrai parler des heures et des heures, de tout et de rien, en passant du coq à l’âne, en pleurant pour enchaîner sur un éclat de rire. Mais personne ne m’écoutera jamais autant de temps. A chaque fois, il faut choisir, sélectionner ou occulter. Sans oublier de recommencer et d’user de toute la diplomatie dont je suis capable. Tout ça pour qu’on me comprenne, pour qu’on ne se méprenne pas sur ma personne. MARRE. Je tourne en rond et je vous jure que je n’ai qu’une envie, celle de me défoncer la gueule. Je ne veux plus être consciente. Je veux me déconnecter.
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Ecrit par Alienor, a 11:29 dans la rubrique "Le journal d'alienor".
Suite de mon été
Mardi 26 août 2003 : L’été se termine. Je me retrouve chez moi. Je retrouve mes repères, ma maison, mes affaires. Chaque recoin m’enchante et me ressource. Je me retrouve. Je réfléchis. Que vais-je faire maintenant ? Il faudrait bien que j’y pense mais j’en suis incapable. Je vis au jour le jour. Le temps passe et je le regarde du coin de l’œil. Seul lui occupe une petite part de mes pensées. Qu’est ce qu’il pense ? Qu’est ce qu’il veut ? Je n’arrive pas à le comprendre. Son regard émeraude et brillant m’emporte mais ne m’aide pas le moins du monde. Que va t-il me dire ? Ca y est, c’est terminé. Fini ? Depuis le temps que je le pense… A chaque fois je me trompe. Il tenait à moi mais y tient-il toujours ? Je n’en sais rien. Et moi je suis amoureuse. Dès qu’il rentre dans la pièce où je me trouve j’en perds tous mes moyens. Je me sens idiote et mal à l’aise. Chaque mot que j’articule me paraît plus ridicule encore que le précédent. Et lui, il est là, impassible. Il me zape, m’évite. Mais à chaque fois que je le retrouve je suis la plus heureuse. Mes yeux pétillent de désir et de soulagement. Je ne le comprends pas. ET CA M’ENERVE. Peut-être faudrait-il en rester là ? Peut-être faudrait-il que je l’oublie une bonne fois pour toute ? Je veux tellement le voir pour savoir réellement où j’en suis. Quelques jours encore… Mais il faut que je vous raconte toute l’histoire alors. Il (je parle de mon copain, le même depuis le début de ce journal) m’a appelé au debut de l’été pour me voir mais j’étais à Capbreton. Je lui ai dit que je ne rentrerai pas de l’été, que j’allais travailler là-bas, faire ma saison. Malgré tout, on est resté ensemble. Je l’appelais de temps en temps mais au bout d’un moment il était de plus en plus exécrable au téléphone, se foutant de ma gueule. Au troisième appel de ce genre, je lui ai tout de suite raccroché à la gueule. Il fut bien surpris, moi qui rechignais toujours à l’envoyer chier. Mais je suis comme ça moi, j’encaisse, j’encaisse puis sans prévenir je me casse, je réagis brusquement et radicalement. Ca surprend toujours. Du coup, il m’a rappelé, on a causé un peu puis on a vaguement décidé qu’il vallait mieux en rester là. Pris de remord ou d’un excès de conscience ou de je ne sais quoi, il m’a envoyé un message que je n’ai absolument pas compris. Du coup, je l’ai rappelé et on a encore causé longtemps pour revenir sur notre décision précédente et rester encore ensemble. J’étais bien contente, surtout de savoir enfin qu’il tenait à moi. Le temps est un peu passé. Je suis sortie un soir avec un ami à lui mais rien de sérieux. Je ne l’ai réalisé que le lendemain. Trois pelles ne représentent rien. Bien évidemment, je l’ai vu à Dax ce même lendemain. On ne s’est même pas adressé la parole des deux jours où il était là, sauf le dernier, trois phrases. Oui je sais, c’est spécial. NO COMMENT. Mais la communication c’est pas mon fort. J’ai des gros problèmes de ce coté là. Et puis, y’avait tout le temps plein de monde autour, et puis y’a pas eu trop le temps non plus. On s’est appelé après, on a causé un peu, du gas avec qui je suis sortie, de tout et de rien mais on est resté quand même ensemble. Toujours et encore ensemble malgré tout. Il est revenu quelques jours après. Et à part le premier soir où on a dormi ensemble quelques heures ce fut la même. On a toujours pas parlé de ce que l’on fait, d’où on en est, si on continue à sortir ensemble. Et moi ça m’énerve parce que je sais pas ce qu’il pense. On devrait se voir cette semaine quand même, pour mettre les choses au clair. Alors j’attends patiemment. Il paraît que la patience c’est la vie. Enfin, bon, c’est pas si grave, d’écrire tout ça m’a fait du bien quand même. Ca m’a remis les idées en place.
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Ecrit par Alienor, a 11:27 dans la rubrique "Le journal d'alienor".
Mille excuses
Re-bonjour à vous tous! Il se trouve que mon modem est cassé donc je n'ai accès à internet aussi souvent qu'avant. Je suis obligé de venir utiliser les postes d'ordinateurs mis à notre disposition, nous résidant de ma si jolie ville, par la municipalité. Je vais poster plusieurs textes à la fois que j'ai écrit précédement. J'espère pouvoir venir poster plus souvent. Je vous le promet d'ailleurs. BIZZZ et je vais de ce pas lire vos dernières nouvelles. Aliénor
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Ecrit par Alienor, a 11:23 dans la rubrique "Le journal d'alienor".
Lundi (25/08/03)
Etrange sensation
Ca me fait tout drôle de me retrouver devant un écran à écrire des parcelles de ma vie sur un fond jaune-orangé. Ca faisait presque deux mois que je n'étais pas venue. Deux mois que je n'ai pas réellement écrit. Juste quelques phrases sur un cahier mais il n'y avait pas cette magie qui prend à la gorge et m'envahit toute entière. Elle arrive, je la sens. Les mots accourent jusqu'à mes lèvres comme un torrent déchaîné. C'est fantastique. Seuls ces milliers de pixels qui illuminent mon écran parviennent à me faire retrouver cette folie régénératrice. Ca faisait bien longtemps... Mon été: Ce serait bien trop long à expliquer. Eté sympathique, fatiguant, riche et routinier. Je me sens différente. Ni mieux ni moins bien mais différente, évoluée. J'ai appris, j'ai compris, j'ai vu, observé et beaucoup écouté. Je cherche la moindre once de sens derrière ces enchaînements de moments décousus. Mais par où commencer? Comment m'y prendre? Peut-être en y allant petit à petit. Cadre et situation: J'ai passé tout l'été jusqu'à hier soir entre Seignosse et Hossegor en passant par Bayonne et Vieux Boucau, sur la côte atlantique, dans les landes, vous situez? J'ai débarqué là-bas le 3 juillet avec Marianne et Jade, mon père m'avait amené moi et mon bordel jusqu'au camping à la ferme de Seignosse Bourg. Mes deux amies sont repartis le lendemain et moi je me suis mise à chercher du travail. Ce fut vite fait bien fait. Je me suis pointée le samedi matin aux Halles d' Hossegor et j'ai fait le tour des étales. J'ai été embauchée dans un magasin de primeur. Et oui, j'ai vendu des fruits et des légumes tout l'été. Je m'y connaît maintenant, c'est même plus possible de me gruger sur les melons ou autres et je suis la première à pousser des cris d'horreurs devant les étalages des supermarchés. Travail sympathique. J'étais juste vendeuse de 9h du mat à 14h environ, tous les jours. Marianne ne m'a rejoint que vers le 18 juillet. Elle a aussi trouvé immédiatement du travail, elle est serveuse à la centrale d'Hossegor (je tairai le nom du resto). D'ailleurs elle est toujours là bas elle. Déroulement de l'été: Je ne suis pas beaucoup sorti dans le début du mois de juillet, je n'avais pas envie. Pas envie de boire, pas envie de voir du monde, pas envie de parler, pas envie de faire connaissance. J'étais en stand-by. Quand Marianne est arrivé on a un peu bougé, à droite, à gauche, quelques bourrages de gueule, quelques éclats de rire mais rien de bien extraordinaire. J'étais loin d'être bien, j'étais pas bien du tout. Envie de rien, quand tu nous tiens. Vers la fin du mois de juillet, Max est venu dans le coin, pour les fêtes de Bayonne et puis il a prolongé son séjour de deux semaines avec nous au camping. Là ce fut un enchaînement de soirée plus arrosées les unes que les autres. Sauf moi, je n'ai pas trop pu boire d'alcool pour cause d'hyperchlorydrie avancée, début d'ulcère en d'autres termes. Moi je racontais les soirées, j'expliquais le pourquoi du comment du déroulement de la soirée étant donné que j'étais parfaitement sobre. Fatiguée à souhait mais parfaitement sobre. J'ai bien rigolé avec Max. On parle beaucoup tous les deux, c'est fraternel comme relation. On a passé des moments bien sympathiques, grosse parties de rigolades, discussions interminables. Il est reparti puis il est revenu puis il est reparti et j'en ai profité pour repartir avec lui. Et mon copain dans tout ça? sujet épineux, suite au prochain article...
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Ecrit par Alienor, a 16:33 dans la rubrique "Le journal d'alienor".
Jeudi (03/07/03)
Pas le temps...
...d'écrire un long article. Je pars dans un quart d'heure à la mer pour tout l'été. Je ne vais pas pouvoir écrire très souvent ni beaucoup mais je m'arrangerai pour aller de temps en temps au cyber café pour vous donner de mes nouvelles et prendre des votres. Je vous embrasse tous et vous remercie de me lire. BISOUS Aliénor
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Ecrit par Alienor, a 10:45 dans la rubrique "Le journal d'alienor".
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